THE LIGHT
Sept ans! c ‘est le temps qu’auront attendu les fans de Zack Keeman
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pour voir l’auteur de On The Road revenir sur le devant de la scène musicale. « jai pris du recul afin de rediriger mes énergies. J’ai ainsi ajouté une corde à mon arc puisque depuis plus de cinq ans, je pratique ce que je nomme peinture minérale dans ce sens que mes oeuvres sont principalement constituées de cailloux et d’autres matériaux comme le verre ou la pâte à modeler. Cette expérience a considérablement modifié ma conception des formes et de la plastique en général » explique le natif de Dakar désormais établi à Saint-Etienne en France. Et le nouvel album de Keeman semble traduire cette mue tranquille, à la confluence des genres. Un parti -pris symbolisé par The Light ( la lumière en français), le premier single dévoilé par l’enfant des Sicap. « même si le reggae reste mon ADN musical, j’ai eu envie d’explorer d’autres voies et apporter ma vision à la musique de demain. Et cette musique, je la nomme afro groove puisqu’elle retourne aux sources africaines de toutes les musiques actuelles tout en s’ouvrant au jazz, au blues ou à la funk. « , explique Zack. Mais The Light est surtout un appel à l’acceptation de soi et des autres. Mais ce clip représente plus que cela puisqu’il est le fruit d’une volonté d’avancer coûte que coûte, avec les moyens de notre richesse interne et ce, malgré les nombreux obstacles auxquels se heurtent les artistes auto-produits comme Zack. Car il aura fallu pas moins de dix mois (covid oblige) pour terminer le clip et vous le livrer! Une production traversée par le jeu magnétique de l’actrice Sabrina Zekkouti, déjà aperçue dans des films institutionnels pour les hôpitaux de Saint-Etienne, la présence tranquille du percussionniste franco-sénégalais Cheikh Goudiaby et la patte intimiste du réalisateur stéphanois Tony Jazarevic qui a su percevoir la profondeur du sujet et sa sensibilité. Une bonne entrée en matière pour les fans. En attendant la sortie de l’album « Words Of Freedom » ou la parole libératrice en français qui comportera en tout treize titres allant du reggae à l’afro groove ainsi que quelques surprises. Et comme pour l’album On the Road paru en 2013, Zack Keeman a, faute de moyens pour payer des musiciens, joué de tous les instruments sauf la batterie et les percussions. « Pour le premier album, j’avais été contraint de faire tout seul. Mais j’y ai finalement trouvé du bon puisque cette formule m’a permis de travailler avec beaucoup de liberté et de flexibilité sur mon home studio à la maison pendant que les musiciens attendaient que les studios rouvrent, explique Keeman. Pour ce qui est des drums, c’est un domaine dans lequel je dois m’améliorer, je suis encore un piètre batteur »(rires). En attendant, The Light éclaire déjà la longue nuit qui a recouvert le Monde en 2020, comme un appel au bonheur et à la fraternité.<strong>
THE LIGHT
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